Qui sommes nous ?

A propos d’Hyda Engineering

Notre histoire

Henry Arnould est l’initiateur de ce nouveau concept pédagogique mis en ligne sur le web depuis le 1er octobre 2021. Père de cinq enfants dont quatre ont eu des troubles Dys plus ou moins aggravés. il a mesuré les souffrances de ses enfants tout au long de leur scolarité, impuissant à leur venir en aide. Ce n’est que bien des années plus tard qu’il comprit que le numérique pouvait être une solution pertinente. Avec une équipe de professionnels de la rééducation du langage, de chercheurs et d’ingénieurs en informatique qu’il met au point méthodiquement « l’écosystème Ludinautes ».

Pour cela, il crée en avril 2013 l’association Solutions Déficience de la Parole et du Langage pour venir en aide aux familles en apportant des conseils et des outils pédagogiques pour aider les enfants touchés par des troubles plus ou moins importants dans les apprentissages. Il se rapprochera de la Fédération Française des Dys pour obtenir des conseils et des informations utiles pour mieux cerner l’ampleur de la tâche.

En 2014 avec le soutien de l’Éducation Nationale et de la Fondation d’Entreprise Safran, SDPL lance le concept d’un outil pédagogique pour accompagner le travail des professionnels dans la remédiation de la dyslexie.

En 2015 après avoir donné les bases d’un cahier des charges, l’association SDPL confie le développement à la société Hyda Engineering. Grâce au studio de création Dooprod Workshop, ils jettent les bases de ce que sera le concept Ludinautes avec un premier jeu vidéo. En 2017, cette première version bêta permettra aux professionnels de mesurer les enjeux pédagogiques et l’intérêt pour les enfants. Porté par le succès et la pertinence du concept, le jeu vidéo sera agrémenté d’une application sur le casque à Réalité Virtuelle Oculus pour venir en aide aux dyspraxiques en 2020. Une application ludique sur tablette et smartphone avec la Réalité Augmentée complétera le dispositif prochainement. Pour des questions de cohérence, ces trois applications sont intégrées dans un concept innovant appelé « l’écosystème Ludinautes ».

Notre souhait est de remettre l’enfant au milieu de la classe avec son jeu vidéo en lui permettant d’acquérir à son rythme et de façon différente les minima imposés par niveaux scolaires.

Pourquoi Ludinautes ?

Les difficultés liées au langage, et en particulier la dyslexie, sont des troubles pénalisants qu’il est souvent possible de limiter grâce à une thérapeute, l’orthophoniste. Malheureusement, en France, le nombre d’orthophonistes est trop faible du fait d’une politique de numerus Clausus qui a conduit à limiter trop fortement le recrutement des orthophonistes. Pour les enseignants, ceux qui constatent cette dyslexie, n’ont pas assez de temps et d’outils pour prendre en compte cette difficulté au moment de l’apprentissage de la lecture. Les personnes en difficulté langagière sont donc souvent insuffisamment suivies par rapport à leurs besoins de rééducation.

Partant de ce constat, nous avons développé un outil ludique pour le repérage de la dyslexie et l’entraînement à la remédiation, « l’écosystème Ludinautes ou les aventuriers du savoir ».

Il n’existe en effet, pour l’instant en matière de dyslexie, que peu d’outils permettant à l’enfant de s’entraîner de manière autonome et ludique.

Notre outil a les particularités suivantes :

• Ludique : les éléments d’entraînement seront insérés directement dans le jeu, et cela de façon, à ce que l’enfant ait l’impression d’être embarqué dans une aventure plus que d’être contraint de refaire des exercices scolaires ;
• Autoportant : les jeux pourront s’effectuer en complément des séances d’orthophonie ou en attendant celles-ci ;
• Révolutionnaire : avec un jeu vidéo dans un environnement en 3D collaboratif, une application avec les casques de Réalité Virtuelle Oculus Go et Meta Quest 2 (anciennement Oculus Quest 2), et une application avec la Réalité Augmentée sur smartphone et tablettes ;
• Réaliste : grâce au concours des chercheurs du LUTIN, du travail des experts de la remédiation de la Dyslexie et accompagné par la Fédération Française des Dys auquel s’ajoute, un gage de sérieux, car validé par le Ministère de l’Education Nationale qui a décidé de l’inclure dans le catalogue des ressources numériques mis à la disposition des établissements scolaires ;
• Intuitif : les donnée des jeux sont analysés pour mieux comprendre le comportement de l’enfant, stress, compréhension, aisance, dextérité etc. Ces paramètres sont traduits sur des graphiques qui aident les parents, ortho et enseignants à mieux cerner les difficultés de l’enfant dans le but d’adapter des correctifs ou des aides.

L’offre Ludinautes

L’écosystème Ludinautes sera à terme un ensemble d’outils numériques, évolutifs et enrichis par les utilisateurs.

Il se compose :

• d’un jeu vidéo multijoueurs sur PC et tablettes qui emporte les utilisateurs dans la galaxie, avec des apprentissages liés à la grapho-phonologie et à la lecture ;
• d’un jeu à paraître sur le casque à RV plus approprié pour les dyspraxique ;
• et d’un jeu à paraitre avec la RA sur tablette ou smartphone pour l’entrainement au multitâches.

Tous les jeux sont collaboratifs et offrent donc la possibilité aux parents et professionnels de suivre l’enfant à l’instant T et à distance si nécessaire.

L’écosystème Ludinautes n’est pas qu’un simple jeu :

• C’est un outil pédagogique qui accompagne le travail des professionnels ortho et enseignant ;
• L’utilisateur devient acteur de sa rééducation ;
• Le concept pédagogique est en perpétuelle évolution et il peut se décliner en d’autres langues ;
• Chaque utilisation donne droit à des résultats suivant des critères qui ont été élaborés avec le LUTIN (Laboratoire des Usages et Technologie d’Intelligence Numérique de la Cité des Sciences). Les chercheurs qui travaillent avec nous depuis 4 ans seront à même d’analyser tous les parcours pédagogiques des utilisateurs pour dégager des enseignements qui devraient permettre de mieux aider les quelques 600.000 enfants dyslexiques aujourd’hui scolarisés.

Le numérique est un concept qui fait partie de la vie quotidienne et les enfants y prennent très vite goût. Des chercheurs à l’université de Paris 8 du LUTIN ont montré que les jeux vidéo étaient très appropriés pour aider les enfants Dys notamment pour développer l’attention, la concentration et la répétition. L’utilisateur y trouve refuge car cela le sort de ce qu’il n’aime pas à savoir l’école et son environnement.

Le numérique et les jeux vidéo développent chez les enfants Dys d’autres facultés qui sont liées à la créativité et à l’imagination. Ils peuvent plus tard devenir de très bons musiciens voir même des scientifiques ou des architectes. Le numérique doit être développé pour les aider à trouver d’autres solutions d’apprentissage tout en leur faisant acquérir les bases indispensables de la grapho phono puis des constructions grammaticales.

Nos valeurs

Comme nous le constatons tous, les technologies avancent à une vitesse prodigieuse et nos sociétés évoluent constamment, mais en marge il reste un problème sociétale inquiétant qui est celui de la dyslexie. Cette pathologie laisse encore de trop nombreux enfants en échec scolaire et plus tard probablement en exclus de notre société.

Ludinautes a l’ambition d’apporter un ensemble de solutions pour aider les enfants entre 5 et 12 ans pour corriger, voir leur apprendre à mieux compenser leur handicap.

Conçu par un comité scientifique et des professionnels de la rééducation, ce concept est géré par une plateforme qui archive de façon cryptée toutes les données d’utilisation et offre sur étagère trois jeux numériques.

Selon les échanges que l’on peut avoir avec les enseignants et les orthophonistes, les enfants qui souffrent de dyslexie ont de grosses difficultés à se concentrer. Les retards qu’ils accumulent engendrent des vrais troubles dans l’acquisition des apprentissages de base. Il n’est pas rare que certains de ces enfants soient des perturbateurs malgré eux et cela exaspère les enseignants qui ont de plus en plus de mal à se faire respecter. Ces derniers, doivent souvent gérer des classes très disparates et ils n’ont pas forcément toute la disponibilité nécessaire pour apporter une attention particulière aux enfants Dys.

Il faut savoir que l’enfant Dys éprouve des grandes difficultés et qu’il en souffre. Il se trouve confronté à une incapacité d’apprendre qui n’a rien à voir avec de la paresse. Les enseignants doivent comprendre cette problématique et surtout ne jamais humilier l’enfant comme c’est encore trop souvent le cas. Il faut savoir récompenser un petit progrès et donner des mots d’encouragement. Il dépense plus d’énergie qu’un autre pour arriver au même résultat.

Ce projet ambitieux est accompagné par l’Education Nationale, la Fondation d’entreprise Safran, la Région Centre Val de Loire et par de nombreuses bibliothèques départementales.